Description
Gustave Riquet (1866-1938)
Un bouquet de dahlias,
huile sur toile
signé en haut à gauche
38 x 46 cm
En bon état
Dans son cadre d’origine (endommagé, nombreux manques dans la dorure, voir photos svp) 48 x 56 cm
Ce bouquet de dahlias frappe par son originalité et son exécution.
Le peintre a composé un jeu de couleurs harmonieux de nuances de jaune et d’orange, ses fleurs et leur reflet sont de véritables morceaux de peinture et surtout la composition où le cadre est doublé dans la partie supérieure, créant un effet de mise en abyme.
Ceci explique le choix de conserver le cadre original même s’il n’est pas en parfait état, l’idée étant de garder l’œuvre telle que le peintre l’a voulue.
Gustave David Riquet est né le 26 juin 1866 il est mort le 27 juillet 1938..
Fils d’un commerçant de Nîmes, il étudie dans les ateliers de Carolus-Duran, Dubufe et Galland.
En 1897, il est nommé professeur de peinture et de composition décorative à l’École régionale des beaux-arts d’Amiens . C’est ainsi qu’il devient amiénois d’adoption, et le restera jusqu’à sa mort.
Son œuvre, à Amiens et dans la région, est importante : peintures de chevalet, aquarelles ou illustrations et, surtout, peinture monumentale. La majeure partie de cette œuvre est consacrée à l’art religieux.
Pierre Dubois, dans son article publié dans le Journal d’Amiens en 1924, décrit le peintre comme suit : ” La composition, impeccablement ordonnée et dessinée, de ses pages hagiographiques ou de ses allégories, est toujours simple, très lisible : pas de scène, d’accessoires supplémentaires, de ” fioritures ” ; l’art n’est religieux que s’il est honnête, nettement démonstratif, sans affectation. Les couleurs, fournies par une palette étendue, sont franchement posées, leur harmonie obtenue sans les artifices, si fréquents, des “trucs” du métier. Cet idéalisme de la conception et cette fidélité de la technique, M. Riquet les doit, semble-t-il, aux grands primitifs florentins et aux “préraphaélites” anglais du milieu du XIXe siècle… : ce sont là deux groupes de maîtres nobles et puissants. Mais notre peintre, en les prenant pour conseillers, a su défendre son propre et tout à fait moderne tempérament. ”
Il devient membre de la Société des artistes français en 1908. Il était également officier de l’Instruction publique.
Il meurt à Nîmes le 27 juillet 1938, résidant toujours à Amiens.